Phil Jarive en bd

Phil se prépare pour la prochaine représentation de Phil Jarive joue persos! au Théâtre du Gouvernail dans le 19e à Paris dimanche 16 février à 15h. Il reste de la place! Infos sur billetreduc.com.

En marge de la représentation, vous trouverez un livret avec adaptation en bd du sketch « Gégé » par mes soins, tsoin tsoin. Il a fallu pour accompagner ce texte calé au millimètre, trouver des images sans grand rapport avec la mise en scène, un enjeu cool ma poule.

Last but not least, Gérard Sibelle nous a mitonné une préface savoureuse, « Consanguinité », où il convoque le « croguignolesque » et le « branguignolesque » en Lyonnais probablement! Un grand merci à lui. Au delà de cette sauce légère et piquante, et si vous avez une heure devant vous, consacrez-la à ce dénicheur de talents infatigable:

backstagelepodcast.com/gerard-sibelle

Entre les deux Gégé passe un même courant de tendresse et d’humanité, vous verrez. La comparaison s’arrête là je crois…

 

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Phil Jarive y est arrivé!

Depuis le temps qu’on en parlait, il l’a tenue impec son heure et quart de seul en scène (chanson mise à part). Pas de mésaventure avec cette saleté de diabète qu’il a carrément mise en scène… Bravo Phil!

À raison d’une photo par sketch, nous avons 1/Courir c’est que du bonheur 2/Gégé 3/Diabète 4/Fantasmagories (tiré de Fantasmagories à 4 mains, Agnès Lanchon & Philippe Bouget) 5/Le p’tit verre d’eau 6/L’écolo 7/Le DAB 8/Nounours 9/Josiane 10/Chanson du diabétique que voilà.

Merci au public venu nombreux, que les absents se rassurent: il recommencera…

Phil Jarive joue persos

gabarit-flyer_A6-videsPhil Jarive, c’est 20 personnes à lui tout seul! Embarquez-vous pour une heure dans son univers à la fois poétique et incisif samedi 16 novembre à 21h au théâtre du Gouvernail dans le 19° à Paris, 5 passage de Thionville.
Diabète, écologie, fantasmes, argent… seront de la balade.
Réservations sur billetReduc.com

Une miss défile avec sa pompe à insuline

Porter une pompe à insuline rend service à la personne diabétique, lui apporte un confort dans ses glycémies, c’est indéniable. Maintenant, parler de confort quand il s’agit de porter sur soi en permanence un joujou techno via un cathéter gentiment planté dans le corps… Et ne parlons pas du regard de l' »Autre »… Merci donc à Miss Idaho aux États-Unis d’avoir défilé comme elle l’a fait avec sa pompe. Ça donne de l’optimisme aux diabétiques, tout aussi essentiel que l’insuline dans leur traitement!

showmeyourpump

Réveil auprès d’un diabétique

Voici la première page de ce que pourrait donner une bande dessinée témoignage sur ma vie auprès d’un diabétique. Exit les « petites têtes », parce qu’avec un recul de 14 ans, déjà, je peux regarder et rendre compte de cette réalité sans artifice, et avec l’accord du principal intéressé… Avant le fameux matin raconté ci-dessous, je ne petit-déjeunais que rarement pour cause de réveil tardif. D’où, hélas, le placard à la fois misérable et authentique dont il est question ici…revueXXIblog

Diabète des petits

Cet enfant urine beaucoup, ressent une grande fatigue? Il peut s’agir d’un diabète de type1, que son médecin diagnostiquera facilement (encore faut-il qu’il y pense), au moyen d’une simple bandelette urinaire. Pour le traitement, c’est une autre paire de manche! Déjà que c’est un casse-tête d’équilibrer ses glycémies pour un adulte normalement constitué, alors pour un petit poussin…lanchon-diabeteDlanchon-diabeteE

Quel diabète ?

Bon, maintenant qu’on voit ce qu’est le diabète, la question à 10 000 €, c’est : mais quel diabète? En gros, il y a le diabète de type1, celui des petits jeunes, et le diabète de type2,  des papys/mamies… Dans le diabète de type1, on n’a qu’à se figurer le mauvais conte pour enfants que voici : « Il était une fois le gentil système immunitaire chargé de protéger les gentilles cellules de l’organisme contre le monde méchant des maladies en tous genres. Mais un jour, sans qu’on sache pourquoi, le (plus très) gentil système immunitaire assène un monstrueux coup de couteau dans le dos des cellules du pancréas, qui telles d’innocentes victimes crient « maman! » « papa! »… en pure perte! » A partir de là, le jeune sujet se voit proposer de l’insuline sous forme d’injections qui vont lui trouer la peau plusieurs fois par jour, et ce jusqu’à la fin de sa vie (en l’état actuel des traitements), ou avec une pompe à insuline, qui revient à une injection en continu, toujours à travers un petit trou dans la peau. Le diabète de type2, qui concerne 90% des cas, affecte des personnes plus âgées. Ce diabète « pépère » survient plus « en douceur » et peut occasionner de ce fait des lésions sur l’organisme, avant que le diagnostic soit posé. Ici, l’insuline produite par le pancréas est insuffisante, que ce soit en quantité, ou en qualité, mais il y a production d’insuline. On corrige cette insuffisance par une hygiène de vie adaptée, et des comprimés, au moins dans un premier temps… lanchon-diabeteL

Glycémie, des hauts et des bas…

« Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation », nous explique la littérature. Ici, très vite, il faut évoquer la « glycémie », ou taux de glucose (de sucre, quoi…) dans le sang, qui rappelle par sa terminaison l' »alcoolémie », le taux d’alcool dans le sang… Cette quantité de sucre (ou glycémie, donc…) est capricieuse chez la personne diabétique. Au lieu de se cantonner entre les bornes respectables de 0,60 et 1,30 grammes par litre de sang (à la louche), elle s’adonne aux joies du toboggan, tantôt en hypoglycémie, sous la valeur de 0,60, tantôt en hyperglycémie, au-dessus de 1,30. A force de traquer les hypoglycémies, et les hyperglycémies, on finit à l’usage par laisser tomber « glycémie », pour ne plus parler que d' »hyper » ou d' »hypo ». Du coup, une « hypo » sonne comme « hippo » de « hippopotame », ce qui est juste grotesque. Mais il y a plus grave : le toboggan, c’est ludique pour le morceau de sucre (qui symbolise ici la glycémie), mais alors pas du tout pour la personne diabétique!lanchon-diabeteO

« diaBétique », pas « diaNétique »!

Voici le premier dessin d’une série consacrée au diabète. Su-sucre et Friandise, mes deux héros de bande dessinée, sont (provisoirement?) allés se rhabiller, et cèdent la place à d’autres petites têtes, toujours sur le même thème…  Pourquoi un tel acharnement dans ce blog? C’est que le diabète est un sujet qui me touche au quotidien, et dont j’ignorais à peu près tout avant qu’il débarque dans ma vie. En tout premier lieu, le diabète n’est pas une secte! Même si, tel une secte, il génère des discussions autour du bienfondé de telle ou telle pratique, dans un mélange de ferveur et de secret caractérisé…lanchon-diabeteB

Le ballet frénétique de l’hypo

entetediabeteCette fois-ci, c’est Susucre qui s’y colle, à la tant redoutée « hypo » du diabétique. Qui dit « hypo », dit « baisse de régime », « malaise », « tomber dans les pommes », « perte de contrôle »… Toutes ces expressions sont valables. Il peut aussi advenir la chose suivante: sous l’effet de l’hypoglycémie, le cerveau sous-alimenté en sucre se met à boguer en cours d’action, ou à « boucler » si l’on préfère. Lors au lieu de finir l’action engagée (ici, passer le balai) quand celle-ci a produit le résultat escompté (sol impeccable débarrassé de la saleté), le cerveau la prolonge tout en l’accentuant (pour le coup, Susucre effectue des boucles à l’infini sur son petit territoire). Ainsi  le malheureux diabétique s’agite frénétiquement, jusqu’à épuisement… du peu de sucre qu’il lui restait.hypobalai1hypobalai2

Diabétiques Anonymes

entetediabeteQu’on s’en souvienne, Susucre et Friandise vivent d’amour, d’eau fraîche… mais aussi d’insuline et de sucre, puisqu’ils sont diabétiques l’un et l’autre. Le diabète, c’est cette vacherie qui fait qu’une personne, en apparence saine, va brutalement tomber dans les pommes sans qu’on sache très bien si elle a trop, ou trop peu de sucre dans le sang. Le sucre et l’insuline sont les deux moyens à sa disposition pour remédier au malaise, qui survient d’autant plus souvent que son diabète est déséquilibré. Nos deux tourtereaux semblent être dans ce cas : le diabète leur joue de nombreux tours. Contribue-t-il à leur amour, dans une entente pernicieuse autour de la maladie? Aux diabétiques anonymes, où ils se sont rendus pour tenter de démêler tout ça, on n’espère pas rompre avec le diabète, ce qui hélas est impossible, mais bien apprendre à « faire avec ». Extrait…diabanonymes1diabanonymes2

L’hypo(glycémie) de Friandise

 

entetediabeteFriandise s’est injecté trop d’insuline, ou elle a trop mangé, ou trop tard… Ou encore elle a consenti un effort trop important pour sa dose d’insuline… BREF! Une hypoglycémie lui tombe dessus avec, au choix : fatigue, nausée, palpitations, tremblements, pâleur, troubles de la vision, de la parole, de l’humeur… Heureusement, Susucre intervient, et lui donne du sucre (en l’occurrence une part de lui-même). Relevons que Friandise « débranche » momentanément son cerveau, pour mieux faire face à ce malaise, en économisant le peu de sucre qui lui reste. De là vient qu’elle a oublié la survenue de l’hypo après son resucrage, ainsi que la sollicitude de Susucre, cette ingrate! Pour autant, lorsque Susucre lui offre de se resucrer, elle est en position assise, capable de croquer et d’avaler convenablement. Dans le cas contraire, Susucre aurait fait une injection (ou piqûre) de glucagon, de façon à contourner le risque de « fausse route »(quand l’aliment passe dans les voies respiratoires). Ouf…hypofriandise1hypofriandise2hypofriandise3

Les fêtes de fin d’année de Susucre et Friandise

 

entetediabeteSusucre et Friandise sont en couple, et diabétiques. Ensemble, ils affrontent courageusement le chapelet des fêtes de fin d’année. La quantité, la nature de ce qu’on y propose à manger, et surtout la durée de ces repas, sont autant d’obstacles à leur (déjà précaire) équilibre diabétique. Cela dit sans chercher à casser l’ambiance, et malgré la sollicitude d’obligeants hôtes habités par l’esprit de Noël…diabgalette1diabgalette2