Archives pour la catégorie Tranches de vie
Chauds, les escargots!
Moumoune
Bel automne, n’est-ce pas? En souvenir de l’été, voici une note concoctée du temps où je transpirais en noircissant mon carnet de croquis sous un soleil de plomb. C’est l’histoire de Kim, cadet des « petites têtes », aux prises avec Moumoune. Avec le recul, je vois bien à quelle scène réelle correspondent ces élucubrations, et qui est Moumoune. Mais jamais, ô grand jamais, Kim n’a réagi ainsi ! Qu’il me pardonne, encore et toujours…
Cambriolage à tous les étages
Après de nombreuses notes consacrées au diabète, je reviens à la vie de famille avec une sombre histoire de prospectus absolument authentique. Sauf que Kim n’était pas fâché que je lui dise la vérité, plus rassurante au demeurant que ce qu’il avait compris. Mieux, il m’a autorisée à publier cette chose…
Ampelmann (bonhomme vert)
Nous avons été piétons à Berlin durant une semaine. Les deux incontournables de la capitale allemande, surtout quand on l’explique aux enfants, sont : 1/ Hitler ; 2/ le Mur. Et tant pis pour le manque de subtilité… Face à l’ampelmann (le petit bonhomme vert), on s’est trompé de version, comme l’atteste la scène ci-dessous, puisqu’il fallait en réalité invoquer 2/le Mur, et pas 1/Hitler! L’ampelmann a été dessiné en 1961, l’année de l’édification du Mur, par Karl Peglau, un « psychologue de la circulation » Est-allemand. Sa tournure expressive devait inciter les piétons à la prudence, notamment les enfants. Parti de Berlin-Est, il s’est répandu sur l’ensemble de la RDA, si bien qu’en 1989, à la chute du Mur, il faisait figure de symbole, et une figure sympathique qui plus est ! Voilà pourquoi les Allemands de l’Est se sont émus qu’on l’éradique, purement et simplement, au profit du petit bonhomme vert (quelconque) de la RFA lors de la réunification. Au point qu’on l’a vu réapparaître dans l’ex-Berlin Est, et même faire son entrée dans certains quartiers de Berlin-Ouest. Aujourd’hui, ce succès a pris un tour marchand avec l’instauration d’une marque, d’un site officiel dédié, et de boutiques spécialisées… Qu’on lui pardonne!
Chenille de compagnie
Ça s’est presque passé comme ça. A ceci près que l’animal en question nous a faussé compagnie au bout de 48h, et que heu… on ne sait pas très bien quelle forme il arborait à ce moment-là! Il faut se rendre à l’évidence : les fruits et légumes bio nous invitent à moins de « chochottitude » en matière de petites bêtes,- pardon, il faut dire « biodiversité »-, mais moi, j’ai pas reçu l’éducation qui va avec! Mes tripes restent chochottes, et le resteront malgré toute ma bonne volonté. Manifestement, les enfants sont plus ouverts, et c’est tant mieux…
Les sketches de Philippe Jarive
Philippe Jarive, alias Alex, nous fait des sketches, et pas seulement en famille, quand il est énervé ! Il lui arrive également de monter sur scène. Ça lui défoule le mental. Pour apprécier tout à fait, sachez que « Le côté qui gratte… le côté qui caresse », c’est le début du « Petit verre d’eau », où Alex, pardon… Philippe, joue une authentique éponge, avé l’accent marseillais.
Souvenirs d’Enfrance
Les « petites têtes » s’associent à « Olibrius » et « Femmes Unies » pour évoquer ici le spectacle de fin d’année que ces deux associations ont monté : « Souvenirs d’Enfrance » illustre sur le ton de l’humour la représentation de la France que se font les migrants (en l’occurrence des femmes d’Afrique de l’Ouest) avant leur venue, et les premières péripéties à leur arrivée. Les femmes qui montent sur scène sont celles-là même qui ont vécu les scènes du spectacle, écrit et mis en scène par la comédienne Anne-Lind Perrucon. Elles ont, en prime, assuré le goûter à l’issue du spectacle…
Elle nous mâche son travail…
Ma sœur, Isabelle Lanchon, est peintre, artiste-peintre. Elle part d’un modelage en papier- mâché, en bas ou haut relief, c’est selon, qui se métamorphose ensuite avec la couleur… Cela fait très longtemps qu’elle passe par ce rituel. Il m’est arrivé assez souvent de lui rendre visite à son atelier, à mes risques et périls…
Esprit de Noël
Le pongiste du dimanche
Kim et Tom jouent au ping-pong dans un club : Ce sont des « pongistes », qui n’ont rien à voir avec des éponges, sauf peut-être pour le maillot qu’ils auraient tendance à mouiller. Tom est content de progresser techniquement. Nous voyons arriver le moment où ils vont nous mettre la pâtée à nous les parents, et non plus l’inverse. Kim, lui, a franchement la niake, et s’est inscrit pour les compétitions qui ont lieu le dimanche, jour de repos paraît-il. Ce dimanche-là, donc, je l’ai accompagné au gymnase…
Alexandrie, Alexandra…
Biodiversité de placard
A notre retour de vacances, nous avons cherché à nous faire du riz, rare vestige de nos splendeurs alimentaires d’avant départ. Celui que nous convoitions était de Camargue, mi-complet, bio, et… entamé. Les charançons, dont les œufs préexistaient à l’achat quelques semaines auparavant, y avaient pullulé à leur aise, effectuant leur petite rando du Limousin à eux…
Rando dans le Limousin
Les petites têtes vont faire de la randonnée itinérante dans le Limousin, l’occasion pour nous les parents de faire rendre aux gosses l’énergie qu’ils nous ont pompée tout au long de l’année. Bon certes, le Limousin, c’est pas les Alpes, il y a plus découpé comme relief, mais quand même, on va en prendre plein la vue, et se recharger les accus… Bonnes vacances à tous, et rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles aventures graphiques!
L’expo Jacques Demy
Dimanche dernier à Paris, par un soleil éclatant, nous sommes allés voir l’expo sur Jacques Demy, l’auteur des « Parapluies de Cherbourg ». Dit comme ça, c’est ridicule. En fait, nous espérions recueillir de la douceur, qu’elle ruisselle sur les corps et l’esprit de nos deux garçons trop portés sur la castagne en temps normal…
Un dimanche à la « campagne »
Dominos, minots…
Les dominos-cascade, c’est très amusant, bien plus amusant que les dominos de grand-mères, mais ça tape franchement sur les nerfs (comme bien d’autres choses, hélas, qu’il faudrait considérer en sage du haut de sa montagne de spiritualité). Dimanche dernier, les minots ont consacré leur matinée à édifier un parcours de plus de 1000 pièces à travers notre vaste appartement de 54 mètres carrés. L’apothéose, soit le déclenchement, aurait dû se produire à un moment choisi…
L’enfariné de la halle
La goule enfarinée, je suis allée voir ma mère jouer, entre autres, un extrait des Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare. Elle y tient le rôle de Madame Ford, une bourgeoise qui, avec son amie Madame Page, a décidé d’apprendre à ce gros balourd de Falstaff à « distinguer les tourterelles des poules ».